PLF 2018 – Revue de presse: « Budget 2018 – En cohérence avec le PRE »



Le Plan de Relance de l’Economie (PRE) a servi de base à la définition des orientations du projet de budget pour l’exercice 2018, fraichement adopté en Conseil des ministres. Mais le document s’inscrit également dans le cadre de l’accord signé entre l’Etat Gabonais et le Fonds Monétaire International en juin 2017, pour une durée de trois ans.


On remarquera ainsi que la politique budgétaire du gouvernement s’articule autour de trois axes principaux : l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières ; la maîtrise et l’assainissement des dépenses publiques, notamment l’apurement de la dette intérieure et la maîtrise de la masse salariale tout en préservant les secteurs prioritaires ; et la poursuite de la politique gouvernementale sur le plan social.


Les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire, pour l’année 2018, affichent des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2 688 ,8 milliards de FCFA, contre 2.860,0 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards de FCFA.


Ces chiffres justifient l’option retenue par l’Etat en matière de maîtrise de la dépense publique. Les dépenses sont plafonnées à 2.032,7 milliards de FCFA. Les recettes devraient pour leur part s’améliorer grâce aux mesures de renforcement des opérations de mobilisation des recettes fiscales et douanières. Ainsi, les recettes budgétaires attendues sont de 1.842,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 128 milliards de FCFA.


A noter en outre l’effort particulier déployé par le gouvernement afin d’améliorer la lisibilité et la qualité de l’information budgétaire. Comme celui de respecter rigoureusement les dispositions de la loi organique de mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget, en matière de recettes affectées d’une part, les travaux visant à réintégrer les démembrements de l’Etat dans la comptabilité budgétaire d’autre part. Une volonté vers la transparence budgétaire qui a entraîné l’augmentation significative des Comptes d’affectation spéciale (CAS) pour mettre en évidence et suivre les recettes budgétaires affectées à une mission particulière.