RENCONTRE AVEC LA CONFÉDÉRATION PATRONALE GABONAISE



PROPOS INTRODUCTIF DE MONSIEUR JEAN-FIDELE OTANDAULT, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS

Libreville, le vendredi 22 septembre 2017


Monsieur le Ministre,


Monsieur le Président de la Confédération Patronale Gabonaise,


Mesdames et Messieurs les Entrepreneurs,


Chers amis,


Je voudrais tout d’abord vous souhaiter la plus cordiale des bienvenues et vous adresser les remerciements pour avoir bien voulu honorer cette rencontre qui, comme les précédentes, contribuera à améliorer le dialogue entre l’Etat et ses partenaires.


Oui, vous êtes des partenaires et à ce titre, nous devons vous traiter comme de bons amis. Mais à de bons amis nous avons l’obligation de tenir un langage de vérité.


A mon sens, vous tenir un langage de vérité c’est vous rappeler que l’État n’a aucun intérêt à ne pas honorer ses engagements. Je le dis et je le répète, l’État n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette auprès des opérateurs économiques, car comme vous le savez, qui paie ses dettes s’enrichit.


Mais tenir un langage de vérité c’est également vous rappeler ce que nous avons fait et nous continuerons à faire de nombreux effort, en dépit de tous les différents sons de cloche qui peuvent être entendus ici et là.


C’est pour répondre à cette préoccupation qu’en 2017, nous consacrons près de 40% de nos ressources à l’effort de désendettement.


Chers amis,


Tenir un langage de vérité, c’est également vous dire ici que nous sommes attentifs au règlement de la dette intérieur, vis-à-vis de tous nos partenaires et notamment ceux qui réinvestissent dans notre économie, en particulier dans l’économie réelle.


Il n’est pas nécessaire de rappeler que nous attendons beaucoup de vous, chefs d’entreprises, en particulier pour aider le Gouvernement dans la mise en œuvre du PRE, et pour endiguer les redistributions d’emplois occasionnées par les difficultés du moment…


Tenir un langage de vérité, c’est vous dire que nous sommes attentifs aux grandes et petites entreprises, car nous avons besoins de tous nos amis et nos véritables amis savent la part qui leur revient en matière d’embauches et d’investissements.


Messieurs les Chefs d’entreprises,


Je souhaite également appeler votre attention, en ma qualité de Ministre en charge de la dépense, que nous souhaitons que vos rapports avec l’État s’inscrivent en priorité dans une démarche de respect de la discipline budgétaire ;


Il va sans dire lorsque nous discutons avec nos partenaires financiers internationaux, et qu’ils prennent à cette occasion connaissance de dette « hors budget », cela érode notre crédibilité.


Il faudrait à l’avenir assainir nos rapports car, in fine, payer une dette « hors budget » aboutit à un effet d’éviction.


Je veillerai personnellement à ce qu’aucun effort soit épargné pour le respect de nos engagements vis-à-vis de vous, mais sans votre aide cet effort pourrait être vain.


Je vous remercie.