Meilleure gouvernance financière – Un atout premier pour réussir le PRE



La bonne gouvernance financière requiert la mise en place de dispositifs de mobilisation de ressources et de gestion de passifs et les actifs financiers, tout en mettant en place des systèmes efficaces de budgétisation, d’exécution du budget, de comptabilité, de rendre compte et d’audit, ainsi que des institutions de surveillance solides.


Le Gabon a déployé de gros efforts ces dernières années pour mettre son système de gouvernance financière au diapason de ce qui se fait dans les pays de référence. Un processus de réformes qui n’a pas été facile à mener dans la mesure où les réticences ont été nombreuses. Force est cependant de constater que le pays a pu se métamorphoser dans le domaine de la gestion des ressources publiques. Mais le processus n’est pas encore arrivé à son terme et les errements du passé pourront toujours ressurgir si l’on n’y prend pas garde.

Et le travail de fond poursuivi par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault, cadre avec les efforts menés pour réunir toutes les conditions pour garantir le succès de la mise en œuvre du Plan de Relance de l’Economie (PRE), dont le pilotage est assuré directement par le Premier Ministre Emmanuel Issoze-Ngondet.

Et pour les observateurs, la gestion transparente et efficace des ressources de l’Etat, autrement dit une meilleure gouvernance budgétaire et financière, joue un rôle majeur dans la réalisation du PRE. On soutient même que c’est un atout de premier ordre pour réussir le PRE, un dispositif clé du développement et de lutte contre la les difficultés auxquelles font face une partie de nos concitoyens, du fait notamment de l’impact des chocs exogènes comme la chute du prix du brut.


Atteindre les objectifs stipulés dans le PRE nécessite en effet que le Gabon puisse mieux s’armer pour se protéger des dérives qui peuvent entraver la bonne marche de son économie et léser une partie de sa population. Ce sera aussi un nouveau défi pour mieux faire face à un nouveau contexte politique et socio-économique.


Rappelons que le PRE vise, entre autres, l’amélioration de la position budgétaire du pays pour la rendre durablement soutenable et ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3% du PIB dans les trois prochaines années, tout en renforçant la maitrise de l’endettement public.