Partenariat public-privé: se retrouver sur un terrain plus objectif et plus ambitieux
Force est de constater que la relation entre le pouvoir public et le secteur privé s’est nettement améliorée ces derniers temps. De nombreux efforts ont été concédés par les parties pour instaurer ce climat nouveau que les observateurs estiment comme essentiel pour que la mise en œuvre du Plan de Relance Economique puisse être facilitée.
Dernièrement, le patron des patrons, Alain Ba Oumar, n’a pas fait dans le langage diplomatique pour laisser entendre que les actions gouvernementales, afin remettre l’économie sur les rails et pour améliorer l’environnement des affaires, sont à saluer sans réserve.
Toutefois, il est aussi à remarquer que pour que le Gabon puisse accélérer la cadence, il est temps d’appréhender l’avenir avec davantage d’objectivité. Il est ainsi incompréhensible que certains verrouillent encore les débats autour de la dette intérieure alors que les solutions pour mettre un terme à ce problème sont déjà en cours d’application.
C’est sûrement la raison pour laquelle le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault, a soutenu que l’heure est à la concrétisation des projets et non plus aux polémiques stériles qui n’ont que trop impacté négativement sur la dynamique de développement de notre pays.
C’est dans ce contexte que ce membre du gouvernement programme une série de rencontres avec le secteur privé. Un agenda qui prévoit, entre autres, un déplacement à la Chambre de Commerce de Libreville, un entretien avec les dirigeants de la Confédération Patronale Gabonaise et aussi des échanges francs avec les chefs de PME.
A croire l’analyse d’un opérateur économique qui évolue depuis plus de 10 ans dans le secteur des infrastructures, Jean-Fidèle Otandault veut tout simplement déplacer le partenariat avec le secteur privé sur un terrain moins subjectif et plus ambitieux. Ce qui, selon lui, ne pourrait qu’ouvrir de nouveaux horizons aux entrepreneurs.
A savoir par ailleurs que le nouveau Grand argentier a constitué un groupe de collaborateurs chargé de recenser rapidement les chantiers à l’arrêt afin que les autorités compétentes puissent, dans les meilleurs délais, développer des accords mixtes visant à relancer les travaux. En outre, selon une source proche du Ministère, un plan est en cours d’élaboration pour donner de nouvelles perspectives à la gestion et à la promotion du patrimoine immobilier de l’Etat.