LE DIFFEREND OPPOSANT LES ANCIENS CHEMINOTS DE L’OCTRA AU CENTRE DES ECHANGES A LA PRIMATURE



Le Liquidateur de l’Office des Chemins de Fer Transgabonais(OCTRA), Monsieur Louis ALEKA-RYBERT, a été reçu ce mercredi 02 avril 2014, à la Primature, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Pr. Daniel ONA ONDO, en présence du  Ministre du Budget et des Comptes Publics, Christian MAGNAGNA et du Ministre des Transports, Mme Paulette MENGUE M’OWONO.

Au centre des échanges, il a été question de faire le point sur la situation relative au différend opposant les anciens cheminots à l’entreprise concédée aux nouveaux preneurs, il y a plusieurs années de cela.

Monsieur ALEKA-RYBERT a informé l’assistance, de ce que les anciens cheminots de l’OCTRA estiment avoir été lésés dans leurs droits et réclament désormais le paiement de 24 mois de salaires. Or, a-t-il rappelé, ces derniers avaient de plein gré accepté les clauses de leur départ volontaire en 2000, en présence de l’Inspecteur du travail, chargé du Transgabonais, du Président Directeur Général de l’époque, de la Direction Générale et des différents syndicats.

Le Liquidateur de l’OCTRA a fait comprendre au Chef du Gouvernement, qui du moins avait d’autres informations concernant ce dossier, que ces départs avaient été négociés entre les différentes parties et qu’il ne comprenait pas pourquoi un dossier qui était clos dans la forme et dans le fond était exhumé.

Pour Monsieur ALEKA-RYBERT, tous les droits relatifs aux départs volontaires et négociés dont ont bénéficié les anciens cheminots avaient été réglés par  l’ancien Premier Ministre, Raymond NDONG SIMA qui était à l’époque le PDG de cette société. Des documents signés par les contestataires d’aujourd’hui attestent cela. Par contre à ladite époque, le Liquidateur n’était pas encore nommé, ce qui explique le manque de maîtrise de ce dossier par ses Services.

Par ailleurs, le  Liquidateur de l’OCTRA  s’étonne de ce que ces anciens cheminots aient actionné en justice leur ancien employeur, qui n’aurait pas respecté les clausesde fin de collaboration. De ce point de vue, il  a laissé entendre que la Justice fera son travail jusqu’au bout.

Enfin, Monsieur ALEKA-RYBERT a estimé qu’au terme du processus judiciaire en cours, il se prononcera selon les instructions des plus Hautes Autorités du pays, qui en leur temps avaient mis des fonds à la disposition de l’OCTRA pour régler la totalité des droits.

Pour sa part, le Premier Ministre a rassuré son hôte et les membres de son Cabinet, qu’il rendra compte au moment opportun à qui de droit.

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