La Budgétisation par Objectifs de Programmes (BOP) expliquée aux conseillers économiques et sociaux
Le Ministre du Budget et des Comptes publics, Christian MAGNAGNA, a fait une communication le 10 septembre 2014 au Conseil Economique et Social (C.E.S.), sur la Budgétisation par Objectif de Programmes (BOP).
L’économie générale de cette nouvelle méthode et les raisons de son application très prochaine dans notre pays ont constitué l’essentiel de la communication du Ministre du Budget, qu’accompagnaient les experts de son département.
Après avoir présenté les nouvelles pratiques budgétaires et sollicité du C.E.S. l’accompagnement nécessaire pour leur mise en œuvre, le Ministre a déclaré que le Gabon est engagé dans un vaste processus des réformes des finances publiques depuis 2002, en vus d’assainir la gestion des finances publiques. Toute chose ayant entraîné, selon l’orateur, l’adoption de la loi organique 31/2010 du 21 octobre 2010, relative à la loi des finances et à l’exécution du Budget.
Cette nouvelle constitution financière fait de la BOP le nouveau mode de gestion des finances publiques à partir d’objectifs précis, définis en fonction des finalités d’intérêt général et orientés vers les résultats attendus. La BOP vise à faire passer l’Etat de la logique des moyens à une culture de résultats afin que chaque fonds public dépensé soit plus utile et plus efficace. Ce nouveau cadre budgétaire poursuit également la recherche des performances, la capacité d’atteindre les objectifs préalablement définis tout en s’inscrivant dans un mouvement impulsé par les pays développés et qui continue de s’étendre à l’ensemble des pays, dont ceux en voie de développement comme le Gabon.
A ce titre, le Président du C.E.S., Paul BIYOGHE MBA, a remercié Christian MAGNAGNA d’être venu édifier les conseillers économiques et sociaux sur les nouvelles pratiques budgétaires dont l’application se fera très prochainement au Gabon.
Le C.E.S., institution qui émet des avis au gouvernement et qui procède également à l’examen de la loi de finances initiale ou rectificative, doit s’imprégner de ces réformes budgétaires afin de formuler des avis pertinents.
MMA