Le Gabon porté à la tête du Conseil des gouverneurs de l’ACBF



La présidente du conseil des gouverneurs le Dr Ngozi Okondjo-Iweala, le ministre du Budget, Rose Christiane Ossouka Raponda, et le secrétaire exécutif de l’ACBF, Frannie Leauthier, ont animé une conférence de presse en guise de clôture des travaux de la 22e session annuelle du conseil des gouverneurs de l’ACBF.
Le Dr Ngozi Okondjo-Iweala a situé, d’entrée de jeu, les résultats des travaux de gouverneurs. Il s’agit principalement de la signature de l’Accord de subvention entre le Gabon et l’ACBF et le passage du témoin au Gabon pour la présidence de la 23e session annuelle de l’ACBF, qui aura lieu en 2014 au Sénégal.
La subvention d’un montant de 3,115 millions de dollars, soit 1,6 milliards de francs CFA, dont l’accord a été signé dans la matinée du 29 juin, servira au financement de la seconde phase du Projet de Formation en Management du Service Public. Ce financement permettra d’accroître les capacités humaines et institutionnelles pour l’exécution de ce programme post universitaire qui s’effectue à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Libreville.
Par ailleurs le Gabon a été porté à la tête du conseil des gouverneurs de l’ACBF pour la session annuelle de 2014. Cette position est une forte incitation pour Libreville d’intensifier ses efforts pour améliorer sensiblement ses indicateurs de performances en matière de renforcement des capacités.
C’est fort de ces convictions que le Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a souligné la qualité de l’implication de l’ACBF dans le renforcement des capacités, aussi bien du personnel que celui des institutions gabonaises. Le soutien de l’ACBF dans ce segment stratégique, constitue un levier important dans l’exécution du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).
Le Dr Frannie Leautier a salué les efforts consentis par les Etats africains pour niveler vers le haut leurs performances en matière de renforcement des capacités. Ces efforts sont perceptibles sur le plan de la mise en oeuvre des politiques publiques. Elle a pris comme exemple les avancées notables réalisées en matière de formulation de politiques agricoles. Il en est de même en ce qui concerne les institutions responsables du développement. Elle a toutefois regretté la faiblesse des institutions régionales dans ce domaine.
Par ailleurs, le secrétaire exécutif de l’ACBF s’est réjouie de la bonne santé financière de son organisme. En effet, les pays membres se sont montrés plus généreux dans leurs contributions à l’ACBF. Certains ont même doublé, voire triplé, le montant de leurs quotes-parts à l’institution. L’un des succès de cette session est la contribution de certains bailleurs de fonds qui se sont montrés réactifs aux sollicitations de l’ACBF. Il s’agit notamment de la Banque mondiale avec 100 millions de dollars, de la Banque Africaine de Développement 

(BAD) avec 80 millions de dollars, de la Suède à hauteur de 10 millions de dollars et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour un million de dollars.