Les difficultés de la CPG présentés au ministre du Budget



Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu à son cabinet une délégation de la Confédération patronale gabonaise qui lui a présenté ce que représente la CPG dans l’économie gabonaise.

Une délégation de la Confédération patronale gabonaise (CPG) conduite par son président, Henri Claude Oyima, a été reçu hier par le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Rose Christiane Ossouka Raponda, assistée du ministre délégué, Raphaël Ngazouzet.

Le président de la CPG, Henri Claude Oyima, au sortir de l’entrevue avec le ministre, a situé l’intérêt de la rencontre : « Nous avons rencontré Mme le ministre en charge du Budget dans le cadre des concertations que la Confédération patronale gabonaise mène avec les membres du gouvernement. C’est une nouvelle équipe qui a été mise en place, et depuis lors nous n’avions pas eu l’occasion d’échanger avec elle, donc nous avons aujourd’hui initié une série d’échanges avec Mme le ministre pour évoquer avec elle les problématiques liées aux problèmes rencontrés au quotidien par les entreprises », a-t-il déclaré.

Ces difficultés, selon M. Oyima, vont de la chaine des dépenses, de l’efficacité de la dépense, de l’attractivité de l’économie gabonaise. Une occasion pour présenter au ministre ce que représente la Confédération patronale gabonaise dans l’économie du pays.

Pour lui, la CPG compte plus de 316 entreprises, avec un chiffre d’affaire de plus de 7 milliards de francs CFA, 22 plans d’activités, « donc c’est un apport très important dans l’économie gabonaise », a vanté M. Oyima D’autre part, il s’est réjoui de très bonnes relations que la CPG entretient avec l’Etat. « Nous avons la chance d’avoir des autorités qui ont une oreille attentive vis-à-vis des préoccupations des entreprises », a-t-il dit. Pour lui, comme l’a demandé le président de la République, les entreprises gabonaises doivent être performantes pour atteindre l’objectif qu’il envisage pour le pays.

« Nous avons toujours vis-à-vis des pouvoirs publics, les préoccupations que nous évoquons, c’est toujours d’essayer de faire mieux, d’avoir une économie qui soit beaucoup plus efficace, d’avoir des entreprises qui soient plus performantes, qu’elles soient payées régulièrement, et qu’elles remplissent les obligations qui sont les leurs lorsqu’elle sont en possession des marchés publics », a-t-il expliqué, estimant que la CPG en parfaite harmonie à la fois avec la stratégie du gouvernement, les deux ordres d’entreprises et les objectifs assignés envers les populations.