Gestion prévisionnelle des ressources humaines à la fonction publique



Les travaux du séminaire des directeurs centraux du personnel de l’administration centrale se sont achevés jeudi, sur la nécessité de faire de la gestion prévisionnelle des ressources humaines à la fonction publique, un axe prioritaire.

 » Nous sommes dans une phase transition et d’accompagnement qui doit nous conduire vers une gestion rationnelle et de proximité des ressources humaines de la fonction publique. Celle-ci passe par la création des directions centrales du personnel (DCP) à coté desquels, travailleront des centres délégués de gestion au niveau de chaque ministère » a expliqué Monsieur Aimé Brice Sackyss, Directeur Général de l’Administration et de la Fonction Publique au terme des travaux.

D’une gestion des carrières par le passé, l’on passe désormais à une gestion prévisionnelle des ressources humaines qui doit permettre de régulariser l’ensemble des situations administratives des agents de l’Etat en cours de traitement.

En réalité, l’entrée et le départ d’un agent de l’administration, exige d’entrée de jeu d’avoir un regard sur le cadre réglementaire de recrutement du fonctionnaire, sur les systèmes ou dispositifs de recrutement, sur la formation initiale théorique et pratique ainsi que sur la titularisation et l’affectation.

La mise en place de ces outils de gestion, a-t-il précisé, atténuera également les retards enregistrés aussi bien, dans les avancements, les titularisations et des reclassements après stages, car il est prévu de mettre en place une gestion intégrée qui tienne compte à la fois d’une gestion administrative et financière.

De plus, la modernisation et la professionnalisation de la gestion des ressources humaines qui est un programme du ministère du Budget et de la Fonction publique obéit à cette volonté d’instruire l’ensemble des acteurs aux nouvelles orientations et pratiques dans les administrations publiques et qui visent à développer les capacités et les compétences.

Interrogé sur la situation des personnes ayant dépassées l’âge limite d’intégration à la fonction et qui est 34 ans par le fait des lourdeurs administratives, M. Sackyss s’est voulu rassurant en indiquant que des voies sont actuellement explorées pour ne pas léser tous ceux qui se trouvent dans cette situation.

 » L’objectif ici, est faire en sorte que lorsque qu’une personne est recrutée à la fonction publique, que sa situation administrative aboutisse au plus vite afin d’éviter ces longues années d’attente inutiles qui ont freiné le fonctionnement optimal de notre administration » a-t-il ajouté.

La Fonction Publique gabonaise jugée pléthorique (plus de 70.000 agents) selon le dernier recensement rendu public en 2010, au lendemain de l’audit commandité par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Cet audit voulu par le président de la République visait à connaître le nombre réel des agents publics et quel travail exécutent-ils dans les différentes administrations de services publics.