COMMUNIQUE DE PRESSE
Port-Gentil (Gabon), le 20 octobre 2017 – Le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault est arrivé ce vendredi 20 octobre à Port-Gentil, où il s’est entretenu avec les autorités politiques et administratives de la province de l’Ogooué-Maritime et celles de la capitale économique du Gabon.
Accueilli à l’Aéroport international Ali Bongo Ondimba, Jean-Fidèle Otandault s’est d’abord entretenu avec le Gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime puis avec le maire de la commune de Port-Gentil, sur diverses questions liées, aussi bien aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs différentes fonctions qu’à leurs projets pour la province et la ville. Il s’agissait, a-t-il indiqué, d’« assumer ses deux casquettes d’homme politique et de membre du gouvernement », avant la tenue, samedi 21 octobre, du Conseil provincial du Parti démocratique gabonais (PDG) auquel il prendra part, en tant que responsable politique de l’Ogooué-Maritime.
C’est ensuite en sa qualité de chargé de la gestion des deniers publics et davantage en expert du domaine que le natif de Port-Gentil a entretenu les responsables de l’administration en fonction dans la ville sur le projet de Loi de finances 2018.
L’exposé du ministre d’Etat s’est appesanti sur la crise qui secoue le pays, et particulièrement sa capitale économique qui, selon lui, « est à la fois l’illustration et la première victime d’une économie exclusivement tournée vers la rente pétrolière ».
Invitant ses interlocuteurs à ne pas désespérer, Jean-Fidèle Otandault a présenté ce projet comme le principal outil à disposition de l’Etat pour venir à bout de la crise actuelle. « Demain les choses s’amélioreront », a-t-il promis, avant de rappeler les uns et les autres à leurs responsabilités, et les inviter à « faire un devoir de pédagogie » autour des réformes envisagées dans le cadre de ce projet qui sera soumis au Parlement.
« Cette crise peut être une opportunité si elle nous conduit à nous interroger sur les outils de gestion de nos administrations, sur les coûts des structures, sur l’externalisation de certaines tâches car l’Etat ne peut plus tout faire et encore moins ce qu’il ne sait pas faire », a estimé le ministre d’Etat, avant d’inviter ses interlocuteurs à œuvrer pour l’amélioration de la vitesse de mise en œuvre du Plan de relance économique (PRE). FIN