Dette intérieure – Rencontre entre la CPG et les représentants de l’Etat



Les questions relatives à la dette intérieure ont été au centre de la rencontre entre, d’une part, les représentants de la Confédération Patronale du Gabon (CPG), et, d’autre part, le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Compte Publics, Jean-Fidèle Otandault, et son homologue, ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement durable, Régis Immongault Tatangani, le 22 septembre.
Ce fut une occasion pour les deux membres du gouvernement de réaffirmer la volonté de l’Etat Gabonais d’honorer ses engagements. ‘’Améliorer le dialogue entre l’Etat et ses partenaires’’. Tel a été l’un des messages annoncés par Jean-Fidèle Otandault dans son discours de bienvenue, au début de la rencontre. Des partenaires que le gouvernement doit traiter comme de ‘’bons amis’’, comme le ministre d’Etat l’a souligné.
Il a été question ainsi de travailler ensemble en créant une cellule commune d’évaluation et de validation du montant réel de la dette intérieure et de programmation des remboursements. Car les débats des derniers temps ont été axés sur le règlement des arriérés vis-à-vis des entreprises.

 

‘’L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas honorer ses engagements… L’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette auprès des opérateurs économiques, car comme vous le savez, qui paie ses dettes s’enrichit’’, a d’emblée spécifié le ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics, afin de rassurer ses interlocuteurs. ‘’ C’est pour répondre à cette préoccupation qu’en 2017, nous consacrons près de 40% de nos ressources à l’effort de désendettement’’, continue-t-il.
Toutefois, cette démarche devra suivre une certaine rigueur, afin d’éviter des erreurs et d’éventuels abus. Et ce, dans le cadre d’un stricte ‘’respect de la discipline budgétaire’’.
La collaboration des entreprises est donc vivement souhaitée pour que tout se passe dans les règles de l’art, afin d’éviter par exemple des dépenses ‘’hors budget’’ qui risquent de nuire à la réputation du Gabon auprès des partenaires financiers nationaux et internationaux.
Les deux membres du gouvernement ont, en tous cas, reçu les chiffres émanant de la CPG en matière de créances envers l’Etat. Cet état des lieux sera naturellement confronté aux données entre les mains du gouvernement avant le règlement progressif des arriérés, déjà promis à maintes reprises par les autorités publiques.