Deuxième édition des Universités de l’UJPDG



Avec l’accord du Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA, la deuxième édition des Universités de l’UJPDG s’est tenue du 24 au 26 juin dernier à Port-Gentil.

Ce séminaire avait pour but l’éducation et la formation de la Jeunesse Gabonaise. A cet effet, on a pu apprécier le passage de plusieurs membres du Gouvernement qui ont tenu à réaffirmer l’engagement du Chef de l’Etat à promouvoir l’émancipation de la Jeunesse. C’est dans ce cadre que Messieurs Christian MAGNAGNA et Jean-Marie OGANDAGA, respectivement ministre en charge du Budget et ministre en charge de la Fonction Publique, mais aussi Membres du Bureau Politique du PDG, ont édifié l’assemblée sur « la réforme de la gestion de l’agent public et son impact sur l’avenir de la jeunesse ».

A cet égard, notons que dans son programme de société « l’Avenir en Confiance » sur la base duquel il a été élu en 2009 à la magistrature suprême, le Distingué Camarade Président avait décliné clairement sa vision du service public ainsi que les actions de réforme qu’il engagerait dès sa prise de fonction. Il avait particulièrement expliqué que pour atteindre l’objectif de l’émergence à l’horizon 2025, notre pays avait besoin de se doter d’une administration efficace, efficiente avec des ressources humaines fiables et compétentes. C’est pourquoi il s’était fixé comme objectif de moderniser et de professionnaliser la fonction publique gabonaise.

En vue de réaliser ce noble projet, le Gouvernement a élaboré une stratégie de modernisation de l’Administration qui repose sur cinq (5) axes, à savoir :
– Moderniser le cadre juridique et institutionnel ;
– Moderniser la gestion des ressources humaines et des structures de l’Etat ;
– Réaliser une redéfinition Générale des Politiques Publiques ;
– Faire des choix raisonnés pour assurer le bien-être des populations ;
– Favoriser le Partenariat Public Privé.

Pour y parvenir, certaines réformes ont déjà été mises en place notamment l’établissement d’un Nouveau Système de Gestion des Agents Publics (NSGAP), le lancement d’un Nouveau Système de Rémunération des Agents de l’Etat (NSRAE) et l’instauration du Nouveau Système de Pension (NSP).
Corroborant tout ceci, le ministre du Budget et des Comptes Publics a déclaré : « Le chef de l’Etat a engagé le développement de notre pays sur deux voies d’une part la construction des infrastructures de développement sur nos ressources propres et d’autre part sur l’amélioration de l’attractivité de notre pays, en vue de déboucher sur des partenariats publics-privés. Or, pour cela, il faut une administration qui réponde véritablement à ces attentes clairement affichées aussi bien par notre pays que par les partenaires qui cognent à notre porte, parce que le Gabon est une terre d’avenir. Et pour mettre tout cela en œuvre, il faut des Gabonaises et des Gabonais qui rentrent dans le moule […] Nous avons bien compris que notre administration s’essouffle à travers les grèves et de nombreuses manifestations ici et là. Ces dernières étant surtout l’expression d’une certaine résistance à l’exigence de performance. On comprend bien que notre administration a du mal à intégrer les nouveaux concepts de la bonne gestion de l’agent public(…) Au terme de mon exposé, j’ai pris soin de dire aux jeunes que cette réforme ne fait que commencer. C’est à nous de nous l’approprier. Comment ? En rentrant déjà dans les souliers du bon fonctionnaire que le Chef de l’Etat attend, donc un agent public performant c’est à dire efficace et efficient, qui comprend bien la nécessité d’accompagner le mouvement de développement tel qu’impulsé par les plus hautes autorités du Gabon. Il est aussi attendu que cet agent comprenne la nécessité d’avoir une dépense publique supportable. Ceci ne sous-entend nullement que les caisses de l’Etat soient vides comme certains l’interprètent. Pour l’instant, notamment dans cette période difficile sur le plan économique et financier, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur le social. Les bourses et les salaires sont régulièrement payés. Pour la CNAMGS, c’est vrai qu’il y a eu quelques retards au premier trimestre 2016 mais ils ont été rattrapés. L’objectif est de mettre l’accent sur l’homme, sur le Gabonais, en dépit des difficultés que nous connaissons. Les caisses de l’Etat ont quelques difficultés, mais ce n’est pas propre au Gabon. Il s’agit de tous les pays africains, et de tous les pays ambitieux, qui se lancent dans un développement économique fort. La crise, elle est d’abord mondiale, et derrière ça, nous avons des priorités que nous a fixées le chef de l’Etat qui veut des Gabonais heureux. En cela, l’Etat a de quoi satisfaire les attentes des Gabonais ».