La Direction Générale des Participations profite de l’expérience marocaine en matière de gestion stratégique des participations de l’État
Dans une démarche de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des participations de l’État, le Directeur Général de l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), Monsieur Abedellatif Zaghnoun, a accueilli, au siège de l’Agence, à Rabat du 03 au 07 juin 2024, Son Excellence Monsieur Sylver Aboubacar Minko Mi-Nseme, Ambassadeur Haut représentant de la République gabonaise près le Royaume du Maroc, accompagné d’une délégation gabonaise, conduite par Madame Anne Nkene Biyo’o, Directeur Général des Participations (DG-PAR) au Ministère de l’Economie et des Participations de la République Gabonaise.
Tout au long de la mission, l’ANGSPE a organisé une série d’ateliers techniques au cours desquels les représentants de la délégation gabonaise, composée de membres du Directoire de la DG-PAR, ont pu échanger avec leurs homologues marocains autour des thématiques structurantes incluant :
– Les enjeux et objectifs de la politique actionnariale de l’État et de la conduite d’opérations de portefeuille et sur le capital ;
– Un point d’avancement sur les réformes des établissements et entreprises publics (EEP) et l’amélioration du contrôle financier de l’État ;
– Un retour d’expérience sur le lancement de la consolidation des comptes de l’État actionnaire et l’évaluation des performances des EEP ;
– La gestion des ressources humaines et le déploiement stratégique des moyens ;
– Les restructurations et transformations des établissements publics en sociétés anonymes.
Lors de la séance de clôture organisée le jeudi 06 juin 2024, une synthèse des recommandations pour une gestion optimisée des participations de l’État a été présentée, de part et d’autre, suivie de la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ANGSPE et la DG-PAR.
Celui-ci a pour objet d’exprimer l’intention des deux entités (i) d’approfondir et de renforcer les domaines de coopération actuels et (ii) d’identifier des actions concrètes de coopération et plus largement de construire des relations sous de multiples formes.