PROJET DE LOI DE FINANCES 2018 : En cours d’examen au Sénat
Après leur adoption par l’Assemblée Nationale, le Projet de Loi de Finances 2018 (PLF 2018) et le Projet de Loi de Règlement pour la gestion 2016, ont été présentés ce jour au Sénat par le Ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes Publics, Jean-Fidèle Otandault.
Pour l’année 2018, les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2 688 ,8 milliards de F.cfa, contre 2.860,0 milliards de F.cfa dans la loi de finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards de F.cfa.
Le projet de loi de finances (PLF) 2018 qui a été élaboré conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution, coïncide avec la deuxième année de mise en œuvre du programme de relance économique (PRE) conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour la période 2017-2019.
Dans ce cadre, ledit projet de loi de finances s’inscrit dans la continuité et l’approfondissement de l’ensemble des actions initiées dans le collectif budgétaire de 2017.
Dans ce contexte, le PLF 2018 donne la priorité en matière de politique budgétaire au renforcement de la viabilité des finances publiques avec la poursuite de l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières, la maitrise et l’assainissement des dépenses publiques et l’approfondissement des dispositions de la nouvelle gouvernance financière.
En matière de politique sectorielle, le PLF 2018 met l’accent sur la diversification des sources de croissance, le renforcement de la politique de développement des infrastructures, La promotion et le développement du capital humain ainsi que le maintien des efforts dans le domaine de la santé et dans la protection des couches vulnérables.
De plus, le document démontre les efforts fournis pour réintégrer les démembrements de l’Etat dans la comptabilité budgétaire d’autre part, ont permis la création d’un nouveau compte d’affectation spéciale.
Pour plus d’efficience
Quant au Projet de Loi de Règlement pour la gestion 2016, tel que présenté par le Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, il réitère la volonté du gouvernement d’assainir les finances publiques et de respecter l’orthodoxie financière.
Son exécution, dans un contexte marqué par des difficultés économiques au niveau mondial et national, n’a pas annihilé les efforts des autorités pour parvenir à plus d’efficience.
L’accent a surtout été mis sur les efforts de réduction du train de vie de l’Etat. Arrêtée en équilibre à 2 626,01 milliards FCFA, la loi de Finances 2016 a connu une baisse de 24,6 milliards FCFA, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi de Finances rectificative 2015. Cette légère baisse s’explique par le recours du gouvernement aux ressources de trésorerie et de financement conjugué aux efforts de réduction du train de vie de l’Etat et la réduction de la subvention aux produits pétroliers.
Source : www.ledefigabon.com